Syndicat Autonome des Etudiants Liégeois

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S’engager dans les débats de société

Nous estimons que les étudiants sont des acteurs à part entière de la société et qu’ils ont, pour cette raison, un rôle à assumer dans les débats de société. Cela est d’autant plus vrai que la situation socio-économique — qui se matérialise notamment par la chance de pouvoir consacrer plusieurs années à l’étude — et surtout culturelle qui est la leur leur permet souvent une intervention plus aisée dans les débats et les mouvements d’opinion que d’autres citoyens moins privilégiés. Nous entendons donc consacrer une partie de notre travail d’élus étudiants et de syndicalistes à un travail de réflexion critique, à la prise de positions et à la participation à des actions concernant des sujets n’étant pas strictement liés à l’enseignement. Les domaines où nous pourrions nous investir sont légion, nous sommes donc obligés d’en privilégier quelques uns nous tenant particulièrement à cœur. Voici une liste (non exhaustive) de quelques-uns des enjeux politiques et sociaux qui nous paraissent aujourd’hui les plus préoccupants. Elle pourrait évidement être modifiée en fonction de l’actualité.

6.1. « Constitution » européenne

Le projet de traité constitutionnel européen (abusivement désigné sous le terme de « constitution européenne ») est en passe d’être ratifié. Or le débat actuel sur les objectifs de l’Union Européenne est quasiment inexistant, et nous avons dû constater avec regret que les récentes élections à ce niveau n’ont pas apporter d’améliorations notables. Cette situation contribue à l’absence d’intérêt des citoyens pour l’Europe, alors que 60 % des lois votées par les parlements nationaux émanent des décisions prises dans les institutions de l’Union. Nous sommes en train d’assister à la dissolution des Etats Providences au profit de structures supranationales aux objectifs flous et ce, sans concertation digne de ce nom. Essayer de lancer ce débat nous semble primordial pour préserver et restaurer un contrôle des citoyens sur les lois qui régissent leur vie.

6.2. Centres fermés

La mort de Sémira Adamu en 1998, deux suicides de demandeurs d’asile pendant les dernières grandes vacances, des grèves de la faim à répétitions,… la politique d’immigration menée au nom des citoyens belges a des effets pour le moins tragiques. Véritables zones de non-droit, les camps de détention où les autorités parquent les candidats à l’immigration en attente d’expulsion sont une honte pour la Belgique, condamnée à plusieurs reprises sur ce sujet par la cour européenne des droits de l’homme ou d’autres organismes. La société civile, y compris le mouvement étudiant, doit faire cesser cette sinistre mascarade.

6.3. Situation internationale

Suite au 11 septembre, la situation internationale a connu de désastreuses modifications géopolitiques : guerre et occupation en Afghanistan puis en Irak, détérioration de la situation en Palestine (escalade de la violence et de l’oppression, création du « mur de la honte »,…), enlisement du conflit tchétchène,... Si nous ne pouvons apporter qu’un soutien symbolique aux populations directement concernées par ces conflits, nous comptons participer aux éventuels mouvements de solidarité internationale.

6.4. Chasse aux chômeurs

Depuis plusieurs années, notamment sous l’infuence idéologique du New Labour, la politique sociale du gouvernement fédéral est placée sous le signe de l’Etat social actif. Depuis l’année passée, un plan drastique d’« activation » des chercheurs d’emploi est mis en oeuvre. Ce plan, dû au ministre Vandenbroucke, vise en fait à exclure 30 000 chômeurs du système d’allocations sociales d’ici 2007. Pourtant, selon les chiffres même de l’ONEM, il n’y a pas assez d’emploi pour satisfaire l’offre de travail (on compte notamment un emploi pour 45 demandeurs à Liège). L’état condamne donc des milliers de chômeurs involontaires à une précarité aggravée, faisant du même coup pression sur le travail de ceux qui ont la chance d’en avoir un. En tant qu’étudiants, nous nous trouverons d’ici peu de temps sur le marché du travail. C’est une raison de plus de lutter pour préserver et renforcer le système social belge, l’un des plus performants au monde.

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