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Le SAEL tient à manifester son soutien à l’appel à la grève générale lancé par la FGTB pour le vendredi 7 octobre et par la CSC pour le lundi 10 octobre, une manière pour les étudiants de se retrouver aux côtés des travailleurs pour défendre des revendications aussi essentielles que la sauvegarde de la sécurité sociale ou la liaison des allocations au bien-être.
Le débat sur les fins de carrière peut paraître éloigné des préoccupations étudiantes directes et de leurs revendications légitimes quant à un enseignement démocratique et de qualité. Le SAEL, dès l’élaboration de son programme, a insisté sur le rôle de l’étudiant en tant qu’acteur social critique pour dépasser le simple point de vue d’un apprenti, consommateur de savoirs et de savoir-faire. Au-delà de cette vision qu’on peut ne pas partager, le débat sur les fins de carrière comme il est posé par le gouvernement Verhofstadt-Onkelinx, est un débat qui veut sceller l’avenir des jeunes travailleurs que nous serons au bout de notre cursus universitaire. Les étudiants et les jeunes en général seront les premières victimes des décisions qui seront prises aujourd’hui sur la disparition éventuelle de la prépension ou sur l’allongement des carrières. Enfin, et c’est le plus révoltant, faire travailler aujourd’hui nos ainés plus longtemps alors que 175 000 jeunes sont au chômage marque clairement le caractère anti-social de la politique menée par le gouvernement, qui, d’autre part, continue à réduire les charges patronales et de ce fait à détricoter le financement de la sécurité sociale.
Le SAEL exprimera sa solidarité en mobilisant et en informant les
étudiants. Il appelle tous les étudiants à se joindre aux piquets
éventuels qui s’organiseront devant les bâtiments de l’université. Participer à ces actions est une manière d’exprimer sa solidarité et surtout sa volonté de défendre les acquis sociaux, pour nous et pour les générations futures.