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La Savate - Une révolution en douceur


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Article paru dans La Savate n°228, lundi 20 novembre 2000

La réforme des licences en droit
Une révolution en douceur
par Maxime WATTEL


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Le chantier de réformes pédagogiques à l’université est loin d'être terminé, on l’a vu par ailleurs. En Faculté de droit, les choses bougent sérieusement - sans pour autant chambouler tout le système - depuis la mise en application complète du programme de réforme des licences. Le point avec le délégué de 3è licence, Benoît Beeldens.

L’origine du projet se trouve être dans les journées de reflexion pédagogiques relatives à l’enseignement du droit " Droit en question" de l’année académique 1997-1998. Différentes propositions faites à l’occasion de ces journées ont débouché sur la mise en place d’un projet de réforme des licences, élaboré par la commission des licences de la faculté de droit. Ce projet s’intègre dans le cadre plus large du plan " Gérer sa formation" , plan qui se développe au niveau universitaire.

Le programme de réforme des licences se développe autour d’une série de constats.

A. Premier constat : l’inflation législative que connaît notre pays, suite à une plus grande intervention étatique dans la vie quotidienne -suivant la logique de l’état providence - et en même temps à la multiplication des échelons de pouvoir ( fédéral, communautaire, régional) rendent l’enseignement en détail des matières inutile.

Suivant ce constat, le programme de cours de première licence a été considérablement remanié. On y enseigne des cours présentant les lignes de force de la matière, ses principes généraux, afin d’inculquer à l’étudiant un mode de raisonnement plutôt que de l’obliger à assimiler un contenu qui deviendra peut-être vite obsolète. Le nombre de matières enseignées est plus important que les années précédantes.
La première licence se présente ainsi comme étant une année transitoire entre les candidatures et les autres licences.

B. Deuxième constat : La mondialisation de l’économie ( sa "globalisation" diront certains) la métamorphose de la planète en un village global où les informations sont véhiculées en temps réel, imposent aux futurs juristes une série de défis auxquels il faut être préparés. La maîtrise des langues constituera demain davantage encore qu’aujourd’hui un atout non négligeable qui permettra de faire la différence avec le concurrent , ou tout simplement de pouvoir échanger plus facilement des informations vitales et d’ ainsi rendre les négociations plus fluides. Sont ainsi proposés des cours de langues obligatoires en première licence et des cours à contenu enseignés dans une langue étrangère en première et en deuxième licence.

C. Troisième constat : pour que l’étudiant se sente bien dans ses études, le responsabiliser est un élément essentiel. Comment mieux le responsabiliser qu’en lui permettant de poser davantage de choix quant au contenu de son programme de cours. S’en suivra une meilleure volonté de s’investir dans ses études ainsi qu’une préparation mûrement réfléchie de son plan de carrière futur.

C’est ainsi que la deuxième et la troisième licence en droit ont été fusionnées pour ne plus, au point de vue du programme de cours proposé n’en former qu’une seule.

Les étudiants en droit se trouvent donc en deuxième licence avec un programme de cours obligatoires, et de cours à options qu’ils devront répartir sur les deux années, tout en ayant un volume horaire minimal. Davantage de choix donc.

Ce qui n’est pas sans poser de solides problèmes au niveau organisationnel. Une plus grande liberté de choix, impose un travail plus important au niveau de l’élaboration des horaires.

Les difficultés et le volume de travail augmentent pour le secrétariat administratif alors que ses moyens n’évoluent pas au même rythme que ceux-ci. Des difficultés qui ont été relevées à présent , mais non sans mal. On pourrait comprendre que le secrétaire facultaire se soit offert une petite cure de thalassothérapie à Carnac sur le dos de la faculté, avec ses "nombreux" assistants ( n’est-ce pas les délégués de cours ?).

Les autres axes de la réforme tournent notamment autour du travail de fin de troisième licence. Le travail du groupe au sein duquel se préparait ce travail se déroulait auparavant en un an. Désormais avec le nouveau programme de réforme, le travail en séminaire se déroulera en deux ans, ce qui permettra de mieux répartir l’investissement quantitatif, mais également d’améliorer le qualitatif.

Les stages de pratique juridique sont quant à eux disponibles dès la deuxième licence, alors qu’auparavant ceux-ci n’étaient accessibles qu’aux étudiants en troisième licence. L’expérience professionnelle est ainsi anticipée.

Beaucoup de changements donc. Mais en pratique ces changements ne toucheront pas tout le monde néanmoins.

En effet, l’existence d’un tronc commun obligatoire impose aux étudiants candidats à un échange erasmus en troisième licence à ne finalement pas changer grand chose quant au contenu des cours qu’ils vont prendre, par rapport au choix dont ils disposaient les années antérieures, vu les contraintes auxquelles ils sont soumis.

Ce à quoi rétorquent les différents acteurs de la réforme, que lors de leur échange ils devront choisir une série importante de cours à options dans l’université dans laquelle ils étudient durant ce semestre.

Et d’exposer qu’un critère de choix de l’université "étrangère" doit notamment consister dans le programme de cours à options offert. Cela se tient effectivement.

Tous à la salle info !

En conclusion, si la réforme n’est pas sans controverse, elle constitue une indéniable amélioration par rapport au passé, ce qui était l’objectif principal de pareil projet !


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