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La Savate - Enseignement artistique : Au bras de fer, victoire du mouvement étudiant


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Article paru dans La Savate n°241, lundi 23 avril 2001

Enseignement artistique : Au bras de fer, victoire du mouvement étudiant
par François SCHREUER


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Voir aussi :


  • Enseignement artistique : Bras de fer au pays du flou
    par François SCHREUER, n° 240, mardi 17 avril 2001

  • La semaine dernière, j'avais écrit quelques mots dans ces mêmes page à propos de l'enseignement supérieur des arts en Communauté française, de la situation anarchique qui y régnait, de tous les problèmes que posaient une certaine réforme, du recours que la Fédération des Étudiant(e)s Francophones (FEF) avait introduit devant la Cour d'Arbitrage et du rapport de force que cela générait sur le dossier en faveur des étudiants s'étaient engagés. Et je m'était arrêté là, les choses étant en pleine négociation, le bras de fer n'étant pas encore terminé.

    Le problème était simple. Devant une réforme qui se faisait clairement sur le dos des étudiants, se heurtant à un mur, le mouvement étudiant décide de recourir aux grands moyens, un recours en annulation devant la Cour d'arbitrage, dans l'objectif de forcer la négociation. C'est qu'effectivement, le décret (du 17 mai 1999) qui matérialise la première partie de la réforme est plus que contestable sur le fond : les étudiants ont donc de grandes chances d'obtenir gain de cause. Si ce recours aboutit, c'est l'entièreté de l'échafaudage de la réforme qui se transforme en château de cartes : tout tient sur le seul décret mis en cause, celui du 17 mai 1999. Si celui-ci tombe, tout sera à recommencer, un travail de plusieurs années et des conséquences lourdes pour tout l'enseignement artistique. C'est donc une lourde responsabilité que nous décidons de prendre.

    Après quelques péripéties juridiques dont je vous passe les détails, les étudiants, qui voient leurs craintes se confirmer quant aux risques que comporte la réforme pour la liberté d'accès et la qualité de l'enseignement, voient le temps passer sans voir grand chose venir du côté politique. Car si les aspects formels sont inquiétants, notamment pour la reconnaissance légale des diplômes, c'est avant tout sur le fond, sur la négociation politique que doit s'axer une analyse de la situation. Finalement, à quelques jours de l'audience, la FEF obtient une entrée en négociation. Le deal est simple : nous retirons notre recours en échange d'avancées substantielles.

    Et c'est finalement ce qui s'est passé. Ce mardi 17 février, à quelques heures à peine de la tenue de l'audience de la Cour d'arbitrage, un accord est trouvé entre la Ministre et les représentants étudiants : la suppression de la règle selon laquelle une école qui perdait des étudiants voyait son financement diminuer de façon nettement moindre, incitant clair à la concurrence entre écoles par la diminution du nombre d'étudiants dans un objectif d'accroissement de l'encadrement. C'est donc le cercle vicieux de la sélection, basée sur la conjonction de l'examen d'entrée obligatoire, de la perception de droits complémentaires à l'inscription et d'un mode de financement pervers, qui est en partie brisé. La question des droits d'inscription est encore très incertaine aujourd'hui (aucune allusion n'y est faite dans les textes, la justice est saisie par ailleurs pour trancher la question du droit des écoles à percevoir ces droits). L'examen d'entrée est un échec étudiant : il sera généralisé (même si des procédures de contrôle de la correction de son déroulement et, sur le plan pédagogique, une définition du rôle de l'examen d'entrée, des matières en question et des méthodes d'évaluation seront instaurées).

    Les étudiants obtiennent aussi la réécriture, en collaboration entre la FEF et la ministre, de la partie du texte consacré à la participation étudiante, un assouplissement de la transition entre secondaire et supérieur (les étudiants diplômés des académies à horaire réduit pourront s'inscrire dans le supérieur sans examen d'entrée). Bref, des avancées majeures sur un dossier jusqu'ici difficile pour les étudiants, tout en évitant les conséquences lourdes sur tout le secteur, et notamment sur les étudiants, qu'aurait entraîné une annulation du décret du 17 mai 1999.

    Je vous entends déjà me dire : "très intéressant, mais en quoi cela nous concerne-t-il ?". Et bien, me semble-t-il, en plus de la généralité de certains enjeux, celui du financement par exemple, dont on a déjà parlé par ailleurs, c'est surtout que cette petite histoire montre à quel point le mouvement étudiant peut être capable de peser réellement sur des dossiers, et ce de façon réaliste, sans renoncer à ses idées. Garder une ligne politique rigoureusement fidèle à ses idées tout en étant capable d'acter des avancées obtenues ponctuellement. C'est évidemment clair que c'est ici une ligne "participative", "négociatrice", qui a été choisie et que cela signifie des compromis : nous avons finalement retiré notre recours, in extremis, après la signature de la convention d'accord. Et, ce faisant, nous avons perdu du poids sur certaines autres revendications. C'est aussi une ligne qu'il ne fait certainement pas bon adopter tous les jours. N'empêche qu'en tirant un bilan provisoire de l'affaire, tout ceci risque de se solder par une très nette victoire des étudiants. On ne va pas non plus bouder son plaisir.

    Et puis, pour être d'actualité puisque cet article sera publié à l'avant-veille des élections AGL, il me reste à espérer que cette petite histoire te convaincra de te rendre aux urnes pour y élire tes représentants. Sans nullement vouloir prendre parti ici pour l'une ou l'autre liste candidate, je crois qu'il est important que chaque étudiant se sente concerné et participe à la construction du mouvement étudiant, ne serait-ce qu'en contribuant à augmenter le taux de participation aux élections, parce que les victoires, c'est d'abord et avant tout sur un mouvement reconnu, fort, mobilisateur d'idées et d'énergies et surtout, dans le cas des élections, légitime qu'elles reposent.


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