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La Savate - Un sommet pour (presque) rien


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Article paru dans La Savate n°269, lundi 23 septembre 2002

Environnement
Un sommet pour (presque) rien
Rencontre à Johannesburg
par Bernard SWARTENBROEKX, Benjamin BOURGEOIS


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Voir aussi :


  • Edito | La forêt précède l'Homme. Le désert le suit
    par Florent GERARD, n° 263, lundi 11 mars 2002

  • The Bet : la population éduque le monde politique
    par Elena JASO, n° 248, lundi 22 octobre 2001

  • Solidarité internationale | Kyoto, une instance de la démocratie?
    par Gilles VERNIERS, n° 273, lundi 21 octobre 2002

  • Même les villes en béton doivent suivre des conseils écologiques
    par Amélie SAINTHUILE, n° 268, lundi 16 septembre 2002

  • Du 26 août au 4 septembre s’est tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud, le Sommet de la Terre. Prolongeant le sommet qui s’est tenu à Rio de Janeiro il y a 10 ans, il réunissait les gouvernements de tous les Etats de la planète. L’objectif affiché était de concilier croissance économique, préservation de l’environnement, et lutte contre la pauvreté. C’est ce que l’on regroupe sous le vocable de développement durable.

    Cela devait être l’occasion pour les Etats de prendre des engagements concrets dans des matières telles que l’accès à l’eau, l’approvisionnement énergétique, la gestion des ressources agricoles, la santé ou la sauvegarde de la biodiversité.

    Depuis plusieurs années maintenant, la conscience de l’impact des activités humaines sur la santé de notre planète s’est développée. Initiée par des mises en garde du monde scientifique, elle est devenue un enjeu politique majeur, bien que la conscientisation de la population diffère très fort d’une région à l’autre, d’une réalité sociale à l’autre. Lorsque se pose le problème de la survie, l’urgent prime souvent sur le long ou le moyen terme. Malgré cela, la situation continue globalement à se détériorer. Il suffit de penser à la croissance des émissions de gaz à effet de serre et, selon toutes vraisemblances, à l’accélération du changement climatique dont personne ne peut prédire aujourd’hui les conséquences.

    A cette préoccupation de la viabilité de la planète pour les générations futures s’est greffée la nécessité impérieuse d’établir un type de développement économique et technologique qui tienne compte des être humains d’aujourd’hui. Le souci écologique ne peut en effet aller à l’encontre du développement humain. Au contraire, ils doivent aller de pair. Pensons par exemple à la préservation d’une eau saine accessible à tous ou aux conséquences sur la santé d’un environnement pollué.

    Occasion manquée

    Les résultats engrangés lors de cette grand-messe internationale ont malheureusement été bien maigres: quasi pas d’engagements chiffrés, de simples invitations à ratifier des protocoles internationaux aussi importants que celui de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, énièmes objectifs sur la réduction de la pauvreté ou l’accès à l’eau sans plans concrets pour y parvenir. En bref, le sommet de Johannesburg n’a guère donné plus qu’une déclaration d’intention sans valeur contraignante. Dans plusieurs domaines, les résolutions sont mêmes moins ambitieuses que celles de Rio qui, il est vrai , ne s’étaient pas traduites dans les faits. Et l’engagement de l’union européenne et de quelques autres Etats à accroître le recours aux énergies renouvelables ne suffit pas à sauver la face. Le sommet est un échec..

    De plus, l’âpreté des négociations pour vider progressivement de tout contenu les propositions même les plus consensuelles ne sont pas de bon augure pour les années à venir, pour les populations les plus fragiles et pour l’avenir de la planète. Et cela malgré les discours officiels truffés de bonnes intentions.

    Une fois encore, le jeu des intérêts particuliers et à courte vue l’a emporté sur l’intérêt général et le bien commun. Et le mépris, par ailleurs révoltant des américains pour ces préoccupations - le président Bush n’a même pas daigné faire le déplacement- n’est pas seul en cause. Les contradictions et les dissensions européennes, particulièrement dans le domaine des subventions agricoles à l’exportation expliquent en partie la faiblesse européenne au delà de la fermeté affichée. De même, les pays en voie de développement rechignent à l’imposition de normes sociales ou environnementales. Non sans raison mais parfois avec une certaine mauvaise fois, leurs dirigeants arguent de leur droit au développement et de l’hypocrisie d’un Nord riche et puissant qui ne tient pas ses promesses et n’ouvre pas ses marchés.

    Les fortes divergences de point de vue sur les modes appropriés de régulation des activités humaines et de développement rendent également le consensus difficile. Certains sont en effet confiants dans les vertus régulatrices du marché. Il suffirait alors de l’étendre et d’en améliorer le fonctionnement par la pratique de "coûts-vérité" prenant en compte l’impact de la production sur l’environnement. D’autres réclament une intervention plus vigoureuse de la puissance publique pour assurer le bien-être collectif, notamment pour garantir la protection et l’accès aux biens les plus essentiels à la vie humaine tels que l’eau, l’air, les ressources des océans, et de la terre.

    Résister à la fatalité

    Devant un bilan aussi catastrophique, la désillusion gagne quelque peu les mouvements qui se sont organisés au cours du temps autour de ces thèmes et qui s’étaient mobilisés pour peser sur les décisions prises à Johan-nesburg. Manifestement, le dévelop-pement durable ne fait pas encore suffisamment recette auprès des électeurs pour s’imposer comme une évidence à leurs représentants. Manifestement, derrière les discours consensuels, les conflits idéologiques sont bel et bien présents tandis que les intérêts à bousculer sont puissants. Et les règles du droit international ne facilite pas les décisions en forme de rupture. Aussi, peut-on comprendre que la résignation guette.
    Pourtant, nous restons maîtres de notre destin collectif. Et responsables des choix que nous faisons ou, en l’occurrence, que nous ne faisons pas. Le combat est à reprendre. En espérant qu’il ne soit pas trop tard…


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