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La Savate - 5 ans de Numerus Clausus


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Article paru dans La Savate n°276, mardi 12 novembre 2002

5 ans de Numerus Clausus
par Thomas KESTEMAN


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Voir aussi :


  • Numerus Clausus | Le Numerus Clausus toujours d'actualité
    par Philippe VERDOOT, n° 244, lundi 24 septembre 2001

  • Numerus Clausus | L'étudiant, le numerus clausus et l'ABSyM
    par Andrzej BIELECKI, n° 227, lundi 13 novembre 2000

  • Numerus Clausus | A vendre : quotas de médecins
    par Thomas KESTEMAN, n° 281, lundi 10 février 2003

  • Edito | Mobilisation chez les étudiants en kiné
    par Bernard SWARTENBROEKX, n° 260, lundi 18 février 2002

  • Numerus clausus, c'est pas fini
    par François SCHREUER, n° 219, lundi 18 septembre 2000

  • De l'eau au moulin des adversaires du Numerus Clausus
    par Tanguy ISAAC, Bernard SWARTENBROEKX, n° 240, mardi 17 avril 2001

  • Numerus Clausus | Remettre de l'huile sur le feu pour tenter de l'éteindre
    par Delphine CAPRASSE, n° 200, lundi 8 novembre 1999


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    Dans la plus bruxelloise des facultés louvanistes, en candidatures de médecine, un Numerus Clausus (N.C. ou Nus Clus pour les initiés) est déjà d’application depuis un demi-lustre. En vertu d’une prétendue pléthore de médecins, en 1997, des ministres que la honte fait rougir chaque matin devant leur miroir, ont prétendu imposer un nombre limité de numéro INAMI, sésame nécessaire à un médecin fraîchement diplômé au remboursement des médicaments qu’il prescrit. En réalité, la raison d’être de cette entrave a l’accès des études médicales repose sur un problème avec le système de sécurité social. Effectivement, puisque les coûts de la santé publique sont trop élevés au goût populaire, il incombait aux politiciens de les réduire. Ainsi, afin de contrôler les frais, ils ont choisit de restreindre le nombre de médecins ressortissants ayant droits à des remboursements des mutuelles.

    Finalement, après bien des discussions interfacultaires, il fut retenu comme mé-thode d’application de la restriction un examen d’entrée en Communauté flamande et un concours (dénommé visa) réparti sur les 3 candis en Communauté francophone. Que retenir de ce fardeau qui pèse sur nos pourtant si fragiles épaules?

    Bien qu’il faille toute une Savate pour faire une critique exhaustive de la forme, je me contenterai de mettre en exergue quelques-unes des problématiques et des contradictions que soulève le numerus clausus indirectement (cela vous donnera une idée du mal de ventre des étudiants de médecine en Communauté francophone) :

    C’est bien gentil de consolider un système étalé sur trois ans afin de ne pas pénaliser ceux qui ont vécu un enseignement se-condaire moins poussé, mais pour les quelques-uns qui ont été exclus de leur auditoire après la 3ème candi, ça fait quand même 3 ans pour presque rien. Se dire qu’entreprendre des études c’est risquer d’être évincé même en cas de réussite
    (12/20) n’est pas une pilule facile à avaler. De plus, l’adéquation entre le nombre d’étudiants ayant réussi et le quota plante de graves soupçons quant à l’impartialité des jurys d’examens.

    D’un autre côté, on n’est pas sûr que ceux qu’on cherchait à protéger ainsi ne soient pas quand même pénalisés: ceux qui viennent d’un milieu moins favorisé se lanceraient moins facilement dans une aventure de 3 ans sans garantie de diplôme. Mais ceci n’est qu’un argument purement théorique: nous n’avons pas de chiffres ou d’autres preuves concrètes pour l’étayer.

    En revanche, un système de pondération du visa par des points non-académiques est assez inefficace. Au début, les arrangements étudiants-autorités académiques avaient conclu à l’imposition d’épreuves non-examens (dissertation, stage infirmier...) afin de favoriser ceux qui ont d’autres capacités que d’étudier leurs cours et de réussir de brefs examens sous intense pression. Malheureusement, en pratique, ceux qui réussissent le mieux ces épreuves ‘alternatives’ sont aussi ceux qui réussissent bien les examens. Faut-il maintenir ces tests intermédiaires sous prétexte qu’ils sont théoriquement nécessaires? Je ne le sais pas non plus.

    L’augmentation de la compétitivité entre étudiants et l’anéantissement des vocations, pour nombreux d’entre eux, contribuent parmi d’autres facteurs plus élusifs à la dégradation générale de l’ambiance dans les auditoires. Ceci n’est pas à prouver, c’est un fait. Et faire durer la situation pendant 3 ans n’est pas sans paraître cruel. Est-il encore besoin d’ajouter une couche d’injures ou ça vous suffit?

    En fin de compte, le constat est inévitable : un grand nombre de candidats en médecine sont outrageusement frustrés. Ils n’ont pas tort car le numerus clausus est par définition une abrogation du droit aux études ; un droit qui ne peut, en corollaire, s’exercer aux dépens du droit à pratiquer pleinement la profession. Ce processus empêche les étudiants d’avoir l’enseignement qu’ils désirent et qu’ils méritent ; faute d’un enjeu social et économique pour lequel les ministres ont décidé qu’il vaudrait mieux que les jeunes en souffre plutôt qu’une autre fraction de la population.

    En outre, cette modalité d’application de quotas entraîne un danger fondamental pour l’avenir de la médecine belge. Comme le remarque avec inquiétude bon nombre de médecins et de professeurs, il est possible que la qualité de l’enseignement, de la recherche et des soins médicaux se dégrade. Lors d’une réflexion qui devrait idéalement s’inscrire dans un contexte européen de mobilité, ce danger devient d’autant moins négligeable. De nouveau, on le constate : l’application du numerus clausus est plus que jamais intenable.

    Dans tous les cas, il est inadmissible que cette mesure continue d’être appliquée dans une indifférence quasi générale.
    Vraisemblablement, le problème auquel notre société fait face ne manque pas d’être délicate : d’une part, l’INAMI, source essentielle du financement des professionnels agrées, est ‘limitée’ (il est donc naturel que nous supposions que le nombre de cliniciens ne soit pas illimité) et, d’autre part, une pénurie de médecins généralistes et spécialistes s’annonce dû, entre autre, au vieillissement de la population et à l’effritement progressif du bien-être général (il suffit de regarder la France, où il manque plusieurs centaines de médecins grâce au numerus clausus, afin de se faire une idée des conséquences qu’auraient chez nous une pénurie de praticiens). Ceci dit, le numerus clausus n’est pas la seule solution envisageable. En cas de pléthore ou même de besoin d’économiser des dépenses en santé publique, il serait beaucoup plus logique, par exemple, de dimi-nuer les tarifs des mutuelles et des médecins pratiquants (c’est-à-dire obéir aux lois du marché).

    Malgré le fonctionnement inefficace et insensé de ce processus, nos politiques cèdent à des pressions corporatistes, parfois à l’encontre du droit et aux détriment des générations de médecins et de patients à venir. Ne serait-il pas bel et bien temps de re-appliquer l’ancien axiome ‘la jeunesse est l’avenir’ à notre politique et d’empêcher ce numerus clausus de dé-sabuser davantage des générations d’étudiants ?


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