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La Savate - Le BAC prend le large


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Article paru dans La Savate n°276, mardi 12 novembre 2002

Le BAC prend le large
par Francisco PADILLA


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Voir aussi :


  • La liberté d’accès à l’unif
    par Gilles VERNIERS, Laure DERENNE, Lucille DEVILLET, Hugo D'HAEYERE, n° 276, mardi 12 novembre 2002

  • Edito | Sur un air de démocratisation
    par François SCHREUER, n° 269, lundi 23 septembre 2002

  • Liberté d'accès | Liberté d'accès : réponse à la critique
    par Gilles VERNIERS, n° 278, lundi 2 décembre 2002

  • Liberté d'accès | L’esprit critique à Louvain-la-Neuve : Un autre diagnostic
    par Alexis VAN ESPEN, n° 278, lundi 2 décembre 2002

  • Augmenter le minerval ?
    par François SCHREUER, n° 282, lundi 17 février 2003

  • En bref | Vers la suppression de l'examen d'entrée en Flandre ?
    par François SCHREUER, n° 259, lundi 11 février 2002

  • Des kinés tirés au sort : et puis quoi encore !
    par Bernard SWARTENBROEKX, n° 258, lundi 4 février 2002


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    Ces dernières semaines, on a pu constater une résurgence médiatique des thèmes tels que BAC, numerus clausus et examen d’entrée. Suite à la manifestation de lundi passé, une délégation de l’AGL a pu rencontrer le recteur et le vice-recteur des affaires étudiantes. Malgré certaines divergences constatées, nous tenons à remer-cier monsieur Crochet et monsieur Renders pour leur ouverture et pour l’intérêt porté à l’entretien. Nous vous restituons ici quelques-uns des principaux thèmes abordés, de même que quelques considérations rétrospectives que l’entretien a pu nous laisser.

    Tout d’abord, force est de constater qu’il existe à nos yeux une contradiction entre d’une part, la volonté affichée par l’institution (notamment lors du discours rectoral de la rentrée académique 2002-2003) de lutter contre le fait que l’université soit restée tout au long de son histoire un vecteur de reproduction des structures et des déséquilibres sociaux, malgré la massification importante connue par l’université à partir des années soixante, et d’autre part, l’intention de mettre en place un examen visant à évaluer les compétences à la sortie du secondaire, examen qui conditionnerait l’entrée à l’université.

    Ce curieux mécanisme de « lutte contre l’échec » au lieu de s’attaquer aux causes profondes d’une telle situation, ne fait que déplacer l’échec en dehors des frontières de l’institution. Ce dispositif qui réserve l’accès à l’université aux élèves ayant réussi l’épreuve (BAC), ne peut que consacrer le déséquilibre manifeste qui existe à l’heure actuelle entre les différentes écoles et aggraver par la même occasion l’inéga-lité scolaire qu’il s’agit de combattre. Il nous semble possible de faire l’hypothèse (sans trop courir le risque qu’elle soit falsifiée) que les écoles secondaires fréquentées par les milieux socio-économiques aisés aient un taux d’entrée à l’université et un taux de réussite bien plus important que les autres établissements. En effet, la plupart de ces écoles exercent clairement des pratiques élitistes explicites, telles que l’exclusion des élèves doubleurs et d’autres pratiques silencieuses comme l’exclusion sociale implicite des élèves issus de milieux socio-économiques défavorisés. Plutôt que de s’attaquer à la question de l’harmonisation sociale et à la remise à niveau des écoles au taux de réussite du BAC faible, un tel mécanisme ne peut qu’aboutir à un filtrage encore plus exhaustif que celui qui existe actuellement. L’entrée et la permanence dans ces écoles finiraient également par être davantage filtrées qu’aujourd’hui. Les frontières de l’exclusion seraient ainsi consolidées et ramenées davantage en aval. Ces tendances existent déjà bel et bien. Dès lors, il nous semble qu’un tel processus ne peut que légitimer davantage une situation de fait, tout en évacuant la question des dispositifs de concertation à mettre en place pour combattre les causes inhérentes aux situations d’échec scolaire.

    La première candidature ne participerait-elle pas d’un déclic de maturité et de mise en place progressive des compétences nécessaires pour certains étudiants ? Il est trop risqué d’évaluer les compétences de manière ponctuelle. En effet, le caractère ponctuel d’un tel dispositif risque très fortement d’accroître la part de stress due à la pression et d’exclure des étudiants en processus de crise passagère de motivation, d’intérêt, etc. Il vaut vraisemblablement mieux laisser à l’étudiant une pé-riode plus longue pour qu’il puisse mûrir, exprimer son potentiel et combler les déficits et retards à l’aide d’outils d’expérimentation pédagogique et démocratique. Il est vrai que l’UCL tente depuis plusieurs années de mettre en place de multiples expérimentations pédagogiques. Il n’empêche pas moins que ces expérimentations n’ont pas donné les résultats escomptés. Il nous semble en ce sens qu’il vaut peut-être mieux concentrer les énergies sur le questionnement et le renouvellement nécessaires et permanents de ces formes d’expérimentation et ce, d’autant qu’il en impute à l’université de former les licenciés qui professent dans toutes ces écoles… Souhaitons que la réforme de l’agrégation qui se met en place envisage sérieusement cette problématique et souhaitons également qu’elle reçoive les moyens de mettre en œuvre de façon efficace une formation de qualité et appliquée.

    Il ne suffit pas d’affirmer que l’université n’a cessé de mettre en place des dispositifs de remédiation et de lutte contre l’échec. Il ne suffit pas non plus de faire appel aux comités d’expertise constitués quasi-exclusivement d’individus n’ayant connu que le cadre privilégié de l’université. L’effort se doit d’être constant, vigilant et dépourvu d’auto-complaisance. On est loin d’avoir épuisé les possibilités d’expérimentation pédagogique. Ces pratiques n’ont d’ailleurs pas à être restreintes aux cadres universitaires stricts. Il serait pertinent, nous semble-t-il, d’oser aller au-delà des frontières de l’institution pour tenter d’ouvrir des chantiers -au sens très concret du terme- d’expérimentation et de partenariat avec les professeurs et les étudiants des écoles secondaires, mais également des écoles primaires, les maisons de quartier, les associations, les collectifs, les éducateurs, etc.

    Il ne faut pas se leurrer, selon toute vraisemblance, l’université continuera à constituer un dispositif élitiste de reproduction sociale. Dans l’après soixante huit, lorsque le mouvement social et étudiant étaient bien plus forts qu’aujourd’hui, il s’agissait déjà de sortir de la logique fonctionnaliste et instrumentale des cadres des institutions universitaires. L’expérience nous a appris qu’il n’y a pas de recette mi-racle. Reste tout de même la volonté de ne pas se plier au fatalisme tout aussi global que l’économie. Nous ne devons pas attendre que ce type d’initiatives émane exclusivement des instances directrices, il en incombe à chacun de participer à l’éla-boration de solutions. Ce sera à condition de renouveler l’expérimentation que nous pourrons nous attaquer non pas aux conséquences de l’échec comme le ferait l’instauration d’un BAC, mais aux causes. Trouverons-nous la force ?



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